Comment se soigner seul et efficacement lorsque l’on est blessé ?

La raison principale pour laquelle on se blesse est le manque de connaissance. Le rôle du kiné sera de soigner le patient mais aussi de lui apporter le savoir pour devenir acteur de ses soins.

Les connaissances nécessaires pour devenir autonome en rééducation.

Les bases de l’anatomie.

Pour devenir autonome en rééducation, il est important de comprendre comment notre corps fonctionne. Il est difficile de gérer seul une entorse de genou sans savoir ce qu’est un ligament.

Les articulations formées par les os.

Le tissu le plus profond est l’os. Celui-ci a un rôle de maintien et de transmission des forces. Les plus connus sont le fémur, l’humérus ou le tibia. Ils sont la base de notre squelette et sont rarement source de douleur. La blessure la plus classique est la fracture qui nécessite souvent une immobilisation avec attelle.
Sur ces os s’insèrent des ligaments comme les ligaments croisés (LCA et LCP) ou les ligaments latéraux, ainsi que la capsule. Il faut visualiser ces tissus comme un sac et des cordes venant stabiliser l’articulation et limiter les risques de luxation ou de tiroir. La blessure la plus classique est l’entorse. Elle correspond à une rupture plus ou moins complète de ces tissus (exemple : la rupture du ligament croisé antérieur ou du croisé postérieur).

Les muscles et tendons qui permettent à notre corps de bouger.

Les os donnent aussi insertion aux muscles et aux tendons. Le muscle correspond à la partie la plus charnue et sert à la contraction. Le tendon est une zone de transmission des forces. Le muscle ne pouvant s’insérer directement sur l’os sans rompre, le tendon permet de rendre l’attache plus résistante. Le muscle est le siège de LMA (lésion myo-aponevrotique) aussi appelé claquage ou déchirure. Le tendon est plutôt victime de tendinite ou de rupture. On peut par exemple avoir une rupture du tendon des ischio-jambiers suite à un sprint.

Les autres tissus qui composent notre corps.

Les nerfs sont aussi très importants dans notre organisme. Ces câbles électriques sont le relais entre notre cerveau et le muscle. C’est grâce à eux que nous sommes capables de contracter volontairement un muscle, mais aussi de ressentir la chaleur, la pression ou encore les différentes textures.
Il existe des tissus spécifiques à certaines régions.
L’articulation du genou possède un système méniscal médial et latéral.
La capsule articulaire est la zone où se produit le liquide synovial ayant un rôle de lubrification (présent en excès lors d’un épanchement).
La hanche et l’épaule possèdent respectivement un labrum et une glène venant favoriser la forme de l’articulation.

Connaître les délais de cicatrisation.

Il est important de comprendre comment notre corps cicatrise pour savoir quand un tissu peut être réutilisé.
Pour les os, il faut compter en moyenne 90 jours pour le membre inférieur (45 pour la rotule, la patella). Pour le membre supérieur, les délais sont d’environ 45 jours.
Les ligaments cicatrisent en 45 jours. Ils peuvent être sollicités à partir du 21ᵉ jour, mais changent encore de constitution jusqu’au 90ᵉ jour.
Pour les muscles, les délais de cicatrisation sont d’environ 45 jours, mais celui-ci doit être sollicité dès le 3ᵉ jour pour permettre une bonne cicatrisation.
Concernant les tendons, ils cicatrisent de manière plus longue, entre 1 et 3 mois, mais la rééducation et les exercices permettent un gain bien plus rapide.

Savoir quel thérapeute consulter.

Le problème de devenir indépendant, c’est que l’on a plus personne avec qui discuter. Faisons un tour d’horizon des spécialistes. Le médecin généraliste reste le plus connu, malheureusement très peu sont correctement formés pour vous aider en cas de blessure (instabilité antérieure, douleur articulaire, traumatisme, problème de ménisque ou de cartilage, etc.)
Un médecin du sport sera plus à même de réaliser un examen clinique pertinent ou de vous envoyer faire des imageries (radiographie, échographie, scanner, IRM).
Le chirurgien n’est jamais à consulter en première intention. L’intervention chirurgicale n’a lieu qu’après échec des traitements conservateurs (sauf cas extrême de fractures osseuses ou d’urgence traumatique.)
Un kinésithérapeute du sport est un allié de choix, mais il faut une ordonnance afin d’être remboursé de vos séances de kiné.

 

Que faut-il savoir sur la gestion de la douleur ?

Il faut comprendre que la douleur n’est pas toujours en lien avec l’état d’un tissu. Lorsque les douleurs durent depuis plusieurs mois, il est difficile de savoir si elle reflète la gravité de la situation. Voici trois éléments à prendre en compte pour pouvoir gérer votre douleur.
L’intensité : celle-ci ne doit pas dépasser 4/10 lorsque vous réalisez un exercice et surtout, elle ne doit pas monter au fur et à mesure des répétitions.
La douleur doit disparaître une à deux heures après l’effort
La douleur ne doit pas être plus forte le lendemain matin au réveil.
En effet, grâce à ces éléments, vous serez aptes à réaliser vos exercices sans aggraver votre situation. Un exercice peut être douloureux et être efficace pour guérir de votre blessure. Mais ces conseils vous aideront à trouver le bon dosage.

Quel est le moment idéal pour reprendre le sport après une blessure ?

Tout dépendra de votre blessure, mais une loi immuable reste celle de la progression. Vos exercices de rééducation doivent être progressifs. Après une entorse du ligament croisé antérieur, vous allez d’abord renforcer vos muscles puis reprendre progressivement la course puis reprendre le football. Cette progression est valable quelle que soit la blessure et le sport. Donc si vous vous demandez “mon corps est-il prêt pour reprendre tel sport” essayez de voir si les exercices que vous réalisez actuellement en rééducation sont proches en termes de difficulté. Si vous trouvez que la différence est trop importante, c’est que vous n’êtes pas prêt et voyez avec votre kiné comment augmenter la difficulté de vos exercices.

 

La solution HOPP pour devenir autonome après une blessure.

En cas de blessure, l’accompagnement est donc essentiel pour une bonne récupération. Celle-ci se traduit par le choix des bons exercices, mais aussi des indications pour les réaliser correctement. L’idéal étant de rendre le patient acteur de sa rééducation. Pour cette raison, la solution HOPP propose un accompagnement complet. Celui-ci prend la forme de vidéos explicatives pour la réalisation de chaque mouvement, mais aussi par des capsules de contenus théoriques sur la gestion de la blessure et les sciences de l’entraînement.

ENSEMBLE NOUS ALLONS VERS LE MÊME OBJECTIF :

Slogan Get Back In The Game