Que mettre en place pour cicatriser rapidement d’une blessure ?

Lors d’une blessure, la cicatrisation est l’élément primordial à stimuler pour récupérer au plus vite. Le thérapeute bénéficie de nombreuses techniques pour accélérer ce processus.

Qu'est-ce que la blessure chez un sportif ?

Les blessures dépendent du sport pratiqué, car chaque sport emmagasine des contraintes dans des zones particulières.
À la course à pied, on retrouve principalement des périostites, des syndromes de l’essuie-glace ou des syndromes fémoro-patellaires.
Au football, les blessures sont généralement des lésions musculaires (quadriceps et ischio-jambiers), des entorses de cheville et des pubalgies.
Au Crossfit, on retrouve des tendinites d’épaule, des hernies discales et des douleurs de rotule.
Le basketteur a tendance à se faire des entorses de chevilles et des doigts.
Au handball, les épaules sont souvent sources de luxation ou de subluxation.
Évidemment, chaque sportif peut se faire n’importe quelle blessure, mais ces sports augmentent le risque sur ces pathologies.

En quoi consiste la cicatrisation ?

La cicatrisation est un phénomène naturel de notre organisme pour tenter de rétablir au mieux la fonction du tissu. Dans un premier temps, la cicatrisation s’accompagne toujours d’un processus inflammatoire. Les spécificités de l’inflammation sont la rougeur, la chaleur, la douleur et l’œdème. On a donc une dilatation des vaisseaux sanguins pour permettre une bonne cicatrisation. C’est par ce phénomène que le corps va commencer sa guérison. L’inflammation va entraîner sur la zone de nombreuses molécules nécessaires à la cicatrisation. Dans un second temps, des phases de prolifération et de maturation permettent la formation de nouveau vaisseau sanguin et de nouveaux tissus nécessaires à la formation de la structure lésée.

Qui consulter lorsque je suis blessé ?

Dans un premier temps, il est important de connaître précisément l’étendue de la blessure. Pour cela une imagerie (radiographie, échographie, IRM, scanner) doit être réalisée.

Dans un deuxième temps, quel spécialiste consulter. Si la blessure est légère, le kinésithérapeute est le thérapeute de choix. Il possède de nombreuses techniques anti-inflammatoires ou favorisant la cicatrisation. Si la blessure est trop importante, l’intervention chirurgicale peut être nécessaire. Le traitement chirurgical ne favorise pas la cicatrisation mais peut aider en nettoyant la zone ou en réalisant des techniques d’insertion ou de transfert. Cependant l’acte chirurgical doit toujours être envisagé en dernier recours après échec des autres traitements (rééducation, infiltration etc)

Quelles sont les différentes techniques favorisant la cicatrisation ?

L'intérêt des techniques de physiothérapie.

Par physiothérapie on entend les différents outils dont bénéficie le thérapeute comme l’utilisation de chaud, de froid, des ultrasons, des infra rouges, de la Tecar thérapie ou de l’électrostimulation. Ces techniques ont un effet anti-inflammatoires local même si elles n’ont pas toutes fait preuve de leur efficacité. Ces techniques peuvent être utilisées sur un genou douloureux après une fracture pendant la période d’immobilisation (avec attelle). Elles ont l’avantage de ne pas mobiliser la zone blessée ce qui peut être nécessaire les premiers jours (à cause du gonflement, d’une poussée d’arthrose ou après un gros traumatisme).

Le rôle de l’exercice physique.

Les exercices actifs ont montré un rôle important dans les processus de cicatrisation. Que la lésion soit osseuse, articulaire, ligamentaire ou musculaire, les exercices actifs permettent une meilleure guérison. Ce traitement fonctionnel réalisé en kinésithérapie doit être dosé de manière précise suite à un examen clinique. A haute dose il peut relancer l’inflammation. Par exemple, après une déchirure musculaire des ischio-jambiers, des exercices de flexion active du genou seront efficaces pour une bonne cicatrisation. La meilleure façon de produire plus de cartilage (sur un tibia douloureux par exemple) et limiter la pose de prothèse sera l’exercice physique. Le repos complet est à limiter au maximum, comme lors de la rééducation du ligament croisé antérieur ou une majorité de la rééducation consiste en des exercices actifs pour favoriser la cicatrisation du ligament croisé.

Le mode de vie et la cicatrisation.

Un élément important à prendre en compte, en plus des séances avec le kiné, est ce que l’on fait le reste de la journée. Le sommeil est essentiel pour une bonne cicatrisation car c’est lorsque nous dormons que notre corps peut se régénérer. Pour cela un minimum de 7-8h par nuit est à respecter. Notre alimentation doit aussi être prise en considération. Un apport suffisant en protéine, en minéraux et en eau permettront une meilleure cicatrisation. Enfin il faut aussi surveiller ce que l’on fait le reste de notre journée. Par exemple lors d’une instabilité de cheville (après rupture des ligaments latéraux), les activités sportives ou quotidiennes doivent être modulées pour ne pas trop stimuler la zone. De la même manière si l’articulation du genou gonfle ou est douloureuse après une journée de travail c’est que votre mode de vie est trop contraignant et nuit à votre cicatrisation.

La solution HOPP pour optimiser sa cicatrisation.

On constate que pour toutes les lésions (articulaires, ligamentaires, osseuses ou musculaires) une approche fonctionnelle est importante pour limiter une opération avec un chirurgien. Pour cela, les bons exercices entre la glace, le renforcement musculaire, la mobilité ou le repos, doivent être réalisés au bon moment. Quelle que soit votre blessure (rupture du ligament croisé, entorse du genou, fissure méniscale etc.) La solution HOPP vous propose un suivi spécifique à vos besoins. Grâce à des vidéos explicatives de votre blessure et de nombreux exercices à votre disposition, nous vous accompagnons de votre blessure jusqu’à votre retour sur le terrain.

ENSEMBLE NOUS ALLONS VERS LE MÊME OBJECTIF :

Slogan Get Back In The Game