Déchirure, claquage et élongation les blessures musculaires et la solution HOPP

Que signifie déchirure musculaire, claquage et élongation pour le muscle d’un sportif ?

L’anatomie, la biomécanique et le rôle du muscle chez le sportif

Le muscle est un ensemble de fibre musculaire regroupé ayant pour fonction de faire bouger une articulation par l’intermédiaire du tendon s’insérant sur l’os. La fibre musculaire à la capacité de se contracter sur l’impulsion électrique du nerf. En se contractant le muscle peut se raccourcir rapprochant ainsi ses extrémités et créant ainsi le mouvement. Les muscles peuvent fonctionner en groupe sur commande du cerveau pour réaliser différent geste et permettre la précision comme pour un geste sportif. On peut également étirer un muscle et son enveloppe de tissu conjonctif. Il existe des étirements passifs et des étirements dynamiques par l’intermédiaire de muscles antagoniste. Des chefs musculaires peuvent être regroupés pour forme un en muscle comme le quadriceps fait de 4 chefs musculaires ou le triceps avec trois chefs. Chez le sportif, le muscle est donc le moteur. La finesse du geste sportif dépend aussi de la qualité de la contraction musculaire. Enfin plus on sollicite un muscle plus il se renforce. On peut différencier deux types de fibres musculaires dans la composition d’un muscle. Les fibres blanches à visée d’endurance et les fibres rouges avec un potentiel explosif. En fonction de la génétique et de la pratique sportive, on peut développer plus un type de fibre que l’autre.

La blessure du muscle, la lésion musculaire et ses différents stades de gravité

Lorsque l’on stimule suffisamment le muscle, il se renforce. Cependant, si l’on dépasse ces capacités, on crée une lésion musculaire appelée lésion myoaponévrotique ou LMA avec un point douloureux ponctuel ou toute une zone douloureuse. En fonction de la gravité on distingue des stades de lésion musculaire. Auparavant les lésions musculaires étant nommée déchirure, claquage ou encore élongation.
On avait donc en premier les contractures musculaires définit comme étant une douleur du muscle après l’effort et cédant après quelques heures.
Ensuite on décrivait l’élongation qui correspond a une atteinte des fibres musculaire et en partie le tissu de soutien, mais ne présentant pas d’hématome à l’échographie.
Les déchirures musculaires ou claquages sont plus graves avec atteinte des fibres musculaire et du tissu de soutien associé a un hématome.
Les courbatures ou DOMS est une douleur musculaire arrivant 24 à 48h après l’effort.

La nouvelle classification des lésions musculaire décrit 5 stades de lésions allant de 0 à 4 :
Stade 0 Atteinte de la fibre musculaire sans atteinte du tissu de soutien et réversible en quelques heures.

Stade 1 Atteinte irréversible de quelques fibres musculaires allant à la nécrose et sans atteinte du tissu de soutien, avec une récupération totale en quelques jours.
Stade 2 Atteinte irréversible d’un nombre réduit de fibres musculaires et minime du tissu de soutien. La récupération se fait en une dizaine de jours
Stade 3 Atteinte irréversible d’un grand nombre de fibres musculaires et marqué du tissu conjonctif de soutien. Formation d’un hématome intramusculaire. Récupération entre 4 à 12 semaines.
Stade 4 Rupture ou désinsertion musculaire complète. Récupération longue et variable selon le muscle touché.
À l’examen clinique après le traumatisme, on retrouve une douleur à la palpation à la contraction et à l’étirement. La plupart u temps la lésion musculaire est brutale et facilement identifiée par le sportif. La douleur de lésion musculaire se distingue bien des douleurs de crampes ou de tendinite.

Les particularités de la lésion musculaire chez le sportif et le risque de récidive

Chez le sportif la lésion musculaire est synonyme de repos forcé. En fonction du stade de la lésion et de l’échographie du médecin, le délai de cicatrisation peut aller de quelques jours à quelques semaines. Mais si le sportif garde une activité cardiovasculaire et une hygiène de vie correcte la cicatrisation du muscle sera plus rapide. Enfin, c’est la prise en charge en kinésithérapie qui permet d’obtenir un résultat optimal. On favorise la cicatrisation du muscle pour une sollicitation précise dans le temps et par le type de contraction. Mais le plus important pour le sportif est le moment de la reprise du sport. Cependant, c’est le moment le plus risqué après une lésion du muscle. En effet, le premier facteur de risque d’une lésion musculaire est un antécédent de lésion musculaire sur ce même muscle. Il faut donc une rééducation précise pour limiter au maximum le risque de rechute et de récidive au moment de la reprise de l’activité sportive.

Quelle sont les lésions musculaires les plus fréquentes chez les sportifs ?

Les lésions musculaires chez le sportif dépendent bien sur du sport pratiqué. Des sports comme le sprint, les sauts sont plus exposés aux lésions musculaires que la natation ou le marathon par exemple. Cependant, les principales lésions musculaires sont :

la déchirure des ischio-jambiers (sprint, course à haute intensité)
la déchirure des ischio-jambiers (sprint, course à haute intensité)
la lésion myoapénrotique du quadriceps (football, rugby)
la rupture du biceps brachial (CrossFit, escalade, musculation)

La cuisse est donc la région du corps la plus exposée aux blessures musculaires.

Comment soigner une lésion musculaire et reprendre le sport en compétition ?

La prise en charge d’une déchirure musculaire et sa rééducation

La première étape dans la prise en charge d’une lésion musculaire est le protocole POLICE pour :
Protection : c’est-à-dire décharge de la zone lésée
Optimal Loading : pour stimulation du système cardiorespiration pour favoriser le métabolisme
Ice : application locale de froid durant 20 minutes 3 fois par jour
Compression : stapping bande de contention
Élévation : surélévation
Une lésion de stade 3 peut se voir ponctionner l’hématome et une intervention de stade 4 nécessite une intervention chirurgicale de la part d’un orthopédiste. Il faut éviter la prise d’anti-inflammatoires pour ne pas stopper les facteurs de l’inflammation utile à la cicatrisation du muscle.
Pour les lésions musculaires de stade 1 à 3 la rééducation doit commencer dans les 48h pour favoriser une récupération rapide. Le programme de soins HOPP est disponible en 3 minutes dès ta blessure du muscle. La prise en charge en kinésithérapie consiste à favorisé la cicatrisation par l’utilisation d’outil de physiothérapie (tecar thérapie et photobiomodulation / laser) couplé avec de la sollicitation musculaire excentrique et des étirements légers. Le but à cette étape est de stimuler le tissu musculaire pour favoriser la cicatrisation sans irriter la zone et sans y applique trop de contrainte sous peine d’aggraver la lésion musculaire. Le dosage est donc primordial et se base sur le ressenti du sportif.
Ensuite le travail musculaire s’intensifie avec une variation du type de contraction et une intensification des étirements.
Ensuite la reprise de la pliométrie et de la proprioception initie le retour sur le terrain et le travail du geste sportif.

La reprise du sport après une lésion musculaire / LMA

La reprise du sport est la période cruciale après une lésion du muscle. Même si les sensations du sportif sont bonnes il faut valider la qualité de la cicatrisation par une échographie. En effet, il peut y avoir une discordance entre la clinique et l’imagerie. C’est donc l’imagerie qui dicte la date de reprise du sport. Il faut noter l’importance de la phase d’échauffement dans la pratique sportive afin de limiter le risque de blessure musculaire sur la phase de début d’activité.

L’autonomie du sportif face aux risques de blessures musculaires dans son sport

Tous les sportifs qui souhaitent progresser dans leurs sports et qui augmentent l’intensité de leurs pratiques sportives sont soumis au risque de blessure musculaire. Cependant, un sportif peut limiter le risque de blessure du muscle par une préparation adaptée. Il faut dans un premier temps étudier sa pratique et les groupes musculaires les plus sollicités. Ensuite il faut faire en sorte de renforcer ces muscles par une sollicitation progressive en tâchant de garder le me type de contraction et la même coure pour le muscle afin de reproduire au mieux le geste technique de son sport. Enfin un entrainement contre résistance avec beaucoup de répétition (10 à 20 répétitions) visera à faire plus de fibre musculaire dans le muscle. L’entrainement avec peu de répétition, mais une charge très lourde visera à stimuler le système nerveux pour créer plus de connexion nerveuse entre le muscle et le cerveau. Il faut donc mixer son entraînement pour un résultat optimale. Il ne faut oublier l’entrainement du système cardiovasculaire pour être en mesure d’alimenter les muscles durant son effort. En gardant à l’esprit que le cœur est un muscle !

Les programmes de soins HOPP pour guérir ta déchirure musculaire et reprendre ton sport

Les programmes de soins HOPP sont spécifiques à chaque lésion musculaire en fonction du muscle que tu as abimé. Tu peux démarrer tes soins sans attendre et ainsi optimiser ta cicatrisation net booster ta récupération. Le protocole de soins établi par notre équipe de kinésithérapeutes comprends un accompagnement sur 3 à 9 semaines avec :