Les blessures en course à pied et la solution de soins en ligne HOPP

Tous les coureurs ont déjà senti des douleurs lors d’un entrainement ou une compétition. La blessure quelle que soit sa gravité est très fréquente en course à pied. HOPP te donne la solution pour te soigner en 3 minutes.

La blessure dans la pratique de la course à pied / pathologies du runner

Les principales blessures en course à pied et les explications d’un kinésithérapeute

Il existe de nombreuses blessures typiques à la course à pied et au runner débutant. Voici la description des blessures les plus récurrentes chez le coureur.

Le syndrome fémoro patellaire ou syndrome rotulien

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Le syndrome fémoro patellaire ou syndrome rotulien selon sa dénomination est une douleur classique en course à pied. Elle est plus présente chez les femmes d’un niveau amateur. Le syndrome rotulien correspond à un dysfonctionnement du genou chez le coureur. Le plus souvent lors de la rééducation on retrouve un genou douloureux lors d’un effort prolongé. La douleur est ensuite calmée par le repos. Mais une gêne voir une douleur peut être présente lors de début d’activité ou lors du changement de position. En cabinet de kinésithérapie on rencontre fréquemment des patients atteints du syndrome rotulien. Ces coureurs ont souvent tenté une phase de repos complet, mais la plupart du temps cela ne résout pas le problème et la douleur revient lors de la reprise de l’entrainement en footing par exemple. Lors de l’examen clinique du coureur souffrant d’un syndrome rotulien, on note souvent, une faiblesse du quadriceps et des ischio jambiers, un déficit de force du moyen fessier et un mauvais contrôle de valgus de genou (genou en dedans). À cela s’ajoute régulièrement une faiblesse du pied, ce qui montre que l’ensemble du membre inférieur est impacté, mais que la douleur ressort au niveau du genou à la fin. La solution HOPP pour vous permettre de reprendre la course à pied sans douleur consiste donc à vous proposer un travail de mobilité global du membre inférieur couplé à du renforcement spécifique et progressif en parallèle de l’apprentissage du contrôle du genou pour courir en toute sécurité. Le programme de soin du syndrome femoro patellaire dure 9 semaines avec une phase de réathlétisation pour une reprise de la course à pied dans les meilleures conditions.

Le syndrome de l’essuie-glace ou syndrome de la bandelette ilio-tibial

Si tu es runner tu as sans doute entendu parler du syndrome de l’essuie-glace. Aussi appelé syndrome de la bandelette ilio-tibial, cette douleur de la face externe du genou et typique de la pratique de la course à pied. La bandelette ilio-tibial ou TFL est une bande fibreuse sur l’extérieur de la cuisse. Il dessine un méplat sur la cuisse. La bandelette ilio-tibiale est tendu par le tenseur du fascia lata, le TFL. Elle se termine sur le genou sur le tubercule de Gerdy. Assez parlé d’anatomie, voyons la source de cette douleur et comment HOPP peut t’aider à reprendre la course à pied sans douleur. La douleur d’un syndrome de l’essuie-glace est très claire. Elle se situe au niveau du tubercule de Gerdy ou très proche. Cette douleur se déclenche durant la course après une période plus ou moins longue en fonction de l’intensité de la blessure et de son évolution. La douleur de l’essuie-glace est calmé par l’arrêt de la course. La reprise du footing déclenche de nouveau la douleur, etc. La raison du syndrome de l’essuie-glace est mécanique. En effet, le syndrome de l’essuie-glace est quasiment systématiquement unilatéral. Lors de l’examen clinique, il faut donc se pencher sur les choses qui ont changé dans la pratique sportif de la course à pied ou dans l’hygiène de vie du coureur pour comprendre l’origine du dysfonctionnement. On retrouve souvent une rotation interne du fémur avec un spasme des adducteurs, couplé à une fermeture de hanche et un déficit de force et de contrôle des abducteurs de hanches (moyen fessier). Enfin, il est fréquent de noté une perte de mobilité de la rotule avec une perte d’élasticité des ailerons rotuliens. Pris en charge assez tôt le syndrome de l’essuie-glace disparait facilement. Cependant, si la douleur persiste par manque de soin ou de prise ne charge, la douleur peut devenir handicapante pour la pratique de la course à pied ne serait ce que pour un footing de 15 minutes. HOPP te propose donc une prise en charge spécifique au syndrome de l’essuie-glace avec le suivi de deux kinésithérapeutes du sport expert en course à pied pour résoudre ton problème. Un programme de 9 semaines pour corriger le problème mécanique et renforcer ton corps pour éviter toute rechute lors de la reprise de la course à pied.

La fasciite plantaire et la tendinite d’Achille

La fasciite plantaire ou aponévrosite plantaire et la tendinite d’Achille sont pathologies différentes, mais tu verras que la relation entre les deux est assez étroite. L’aponévrosite plantaire est une douleur du dessous du pied. Elle correspond à un excès de contrainte sur l’aponévrose plantaire qui est en quelque sorte la semelle du pied (fascia plantaire). Trop de contrainte sur ce tissu et c’est la douleur. Si cet excès est prolongé l’aponévrose s’irrite et une inflammation s’installe. C’est l’aponévrosite plantaire ou fasciite plantaire. Le tendon d’Achille correspond à la continuité de l’aponévrose plantaire sur la chaine postérieure. Tous les deux ont une insertion sur le calcanéum, l’os du talon. L’aponévrose plantaire est mécaniquement la prolongation du tendon d’Achille après un relai osseux sur le talon. De la même manière que l’aponévrosite plantaire, la tendinite d’Achille correspond à un excès de contrainte répété sur le tendon d’Achille qui fini par s’irriter. Ces blessures donnent des douleurs inflammatoires, c’est-à-dire non calmé par le repos. La caractéristique de ces blessures est un déverrouillage matinal douloureux qui passe par à mise en action. Le réveil et le début de la course à pied peuvent être très sensible, mais ensuite le footing peut être sans gêne. Attention, car bien souvent la douleur apparait ensuite à froid. La prise en charge d’une tendinite du membre inférieur requière un protocole très précis pour une récupération optimale. HOPP te propose donc un protocole de soins spécifique à ta tendinite d’Achille ou a ton aponévrosite plantaire pour une reprise de la course sans contrainte après quelques semaines. En parallèle de tes soins, tu verras sur des vidéos théoriques comment gérer les contraintes appliquées sur ton corps, comment gérer ta progression et tu recevras un plan d’entraînement spécifique pour ta reprise.

Pourquoi se blesse-t-on en course à pied. Les réponses d’un kiné du sport

Le travail technique et la progression. Le corps doit s’adapter

Il serait beau d’avoir la solution à toutes les blessures liée à la course à pied. Malheureusement cela n’est ps possible, car trop de facteur entrent en compte. Les principaux facteurs de risque de blessure sont :
Cependant, on remarque que certains critères sont modifiables comme l’hygiène de vie par exemple. Mais ce que la plupart des coureurs oublient, c’est le travail de la technique de course. Comme dans tous sports, l’apprentissage technique permet d’accroitre ses capacités et ses performances, mais également de diminuer le risque de blessure dans la pratique de la course à pied. Ce travail technique en course à pied, c’est ce que l’on appelle les gammes. Il s’agit d’enchaînement de mouvements répété qui ont pour but d’exercer la mobilité la force et le contrôle des zones sollicités par la course à pied. C’est en quelque sorte la préparation minimale pour la pratique de la course à pied. Ne pas pratiquer de gammes, c’est donc faire subir au corps des contraintes parfois excessives sur des zones du corps qui ne sont pas préparées. C’est phase de sur utilisation donnent naissance à des douleurs de type tendinite, périostite ou encore un syndrome femoro patellaire par réaction en chaine. L’autre point clés dans la prévention des blessures chez le coureur, c’est la progression. Mais comment savoir seul, la charge de travail adaptée à son corps. Pour cela rien de plus simple, il suffit d’écouter son corps. Il existe 3 critères simples à surveiller. La douleur pendant l’effort, la douleur 30 min après l’effort et la gêne le lendemain matin au réveil. Si tu as une douleur à plus de 3/10 durant l’effort, c’est que c’est trop pour ton corps. Si tu as une douleur 30 min après l’effet (à froid) là aussi, c’est trop. Et si le lendemain matin une douleur est présente, c’est également trop. Cependant, si aucun de ces critères n’est positif, alors tu eux en faire plus. Et c’est ainsi à chaque entraînement. En sachant que le corps préfère des contraintes fréquentes et progressives que des charges d’entrainement considérable de manière épisodique. Pour un coureur, mais pour n’importe quel sportif, il suffit donc de s’écouter pour adapter sa charge d’entrainement. En résumé il faut préparer son corps aux contraintes liées à la course à pied et être progressif sur la charge d’entrainement tout en restant à l’écoute de ses sensations. Tu retrouveras toutes ces notions dans les vidéos théoriques de ton programme de soins en parallèle de tes sessions d’exercices.

Le renforcement musculaire spécifique pour la course à pied

Parlons à présent plus précisément du renforcement musculaire et son intérêt dans la pratique de la course à pied. Nous l’avons vu pour les principales blessures en course à pied, un déficit musculaire peut avoir des conséquences sur les performances, mais surtout être un facteur de risque d’une blessure. Trop souvent dans l’analyse de coureur on retrouve des déficits de forces musculaires sur les moyens fessiers, les ischio-jambiers (chaine postérieure plus globalement) le mollet et les muscles du pied. Il n’y a rien d’illogique en sachant que la plupart des runners ne pratiquent pas de gamme ou ne suivent pas un plan d’entraînement global pour leurs objectifs. La bonne nouvelle, c’est qu’un muscle se renforce. Il suffit de le solliciter fréquemment et progressivement pour le rendre plus fort. Nos programmes de soins HOPP en plus de la phase de rééducation proposent une partie réathlétisation qui permet de te remettre en condition optimale pour la reprise sereine de la course à pied et en maîtrisant tous les plans de ton entraînement. Pour un runner il est important d’avoir un pied fort et endurant. Le travail de la chaine postérieure permet le travail de propulsion. Le moyen fessier est lui essentiel pour l stabilité du bassin dans le plan horizontal lors de chaque appui. Une bonne musculature est donc nécessaire pour limiter au maximum les risques de blessures en course à pied.

La blessure du coureur en fonction du type de course et de la technique

Il existe plusieurs types de foulée en course à pied. On décrit l’attaque talon avec une pose du talon en premier puis un dérouler du pied jusqu’à la propulsion. Il existe l’attaque avant-pied avec une pose du pied sur l’avant sans poser le talon. Et enfin l’attaque médio-pied avec une pose du pied à plat. Le type d’attaque varie en fonction du matériel, de la cadence et aussi de l’image que certains ont de la course parfaite ou de l’apprentissage que l’on a eu. Il n’existe pas de foulée parfaite, car il faut toujours tenir compte des particularités de chacun. Cependant, il existe des points techniques qui améliore les performances en course à pied. Il s’agit de la cadence de la foulée et du poids de la chaussure par exemple. Concernant les risques de blessures, ils sont corrélés aux contraintes appliquées au corps lors de chaque foulée. En effet, la blessure survient quand le corps subit plus de contraintes qu’il n’ait capable d’en encaisser. Trop de contrainte sur un tendon c’’st la tendinite ou tendinopathie. Trop de contrainte sur un os, c’est la fracture de fatigue ou la périostite. Pour limiter le risque de blessure chez le coureur, il faut beaucoup faire en sorte de limier les contraintes sur le corps. La vitesse d’attaque au sol est un facteur de stress important pour les membres inférieur tout au long de la course. Plus la vitesse d’attaque au sol est importante plus le corps va subir de contrainte et donc solliciter ses structures anatomiques. Pour diminuer la vitesse d’attaque au sol on joue sur la cadence dans un premier temps. Augmenter la cadence, réduit le nombre de pas, la longueur de la foulée et diminue ainsi la vitesse d’attaque au sol. L’augmentation de la cadence tend le coureur vers une attaque médio pied ou avant pied. Souvent cette technique réduit aussi le déplacement vertical du coureur et permet d’augmenter l’efficacité de la foulée avec un déplacement optimiser vers l’avant et une perte d’énergie diminuée. La cadence idéale est de 180 (170 à 190) pas par minute. Si c’est difficile de jouer sur la cadence on peut aussi agir sur le bruit. La volonté de réduire le bruit de sa foulée pousse à modifier sa foulée et entraine-les mêmes changements que l’action sur la cadence. Le terrain peut aussi jouer un rôle important dans la prévention des blessures. On imagine bien qu’un terrain souple comme un chemin est moins traumatisant que le bitume d’une ville. Mais il faut surtout penser que c’est le changement que le corps n’aime as. En effet, si tu cours depuis longtemps sur un terrain souple et que du jour au lendemain tu restes sur le même type de sortie, mais sur un terrain dur, c’est là que tu peux te faire mal. Le corps à besoin de s’habituer. L’idéal est donc de toujours varier au maximum les styles de terrains, tout comme le dénivelé. Le corps se sera alors habitué aux changements et il se sera adapté à ces variations. Il en va de même pour ton programme d’entrainement et la fréquence de tes sorties. Si tu es régulier et progressif tu laisseras le temps à ton corps de se renforcer. Les problèmes arrivent souvent lors les objectifs se rapprochent et quand le temps pour les entraînements est compté. On voit souvent les séances de pistes qui sautent et les sorties sera rallongée considérablement sans pour autant augmenter le nombre d’entrainements. La charge de travail augmente, mais le corps n’a pas eu le temps de se renforcer et c’est l’excès de contraintes sur les tissus.

Le choix du matériel pour ne pas se blesser en course à pied

Les chaussures de course minimalistes et leur répercutions sur le runner

La chaussure minimaliste est une chaussure de course avec peu voir aucune technologie. L’objectif étant de se rapprocher de la course pieds nus, mais sans le risque de blessure pour le pied donc en couvrant au minimum le pied du coureur. Il existe des déclinaisons allons de la simple semelle de protection a des chaussures minimalistes avec un peu de technologie. Généralement les chaussures minimalistes respectent le fit anatomique du pied, c’est-à-dire la forme naturelle du pied sans contraindre les orteils et les serrer. Mais quel est l’impact de ce style de chaussure sur la foulée d’un coureur à pied ? Lorsque l’on court pieds nus, naturellement on a tendance a posé l’avant du pied au sol, c’est-à-dire une attaque avant pied. En effet, une attaque talon pieds nus fait subir beaucoup de choc sur le talon sur la structure osseuse alors que l’avant pied permet un amorti naturel avec le travail musculaire du pied et du mollet. La foulée avant pied demande donc plus de travail musculaire pour le pied et le mollet. C’est également plus de contrainte subit par l’aponévrose plantaire et le tendon d’Achille. Le style de course engendrée par une chaussure minimaliste demande donc plus de capacité sur le pied, le mollet et le tendon d’Achille, car les contraintes sont plus importantes. En parallèle le style de course minimaliste diminue les contraintes sur le genou et toutes les structures anatomiques sus-jacentes.

Les chaussures de course maximalistes et ses conséquences sur la foulée du coureur.

La chaussure maximaliste est une chaussure intégrant de la technologie pour aider le pied lors de la course. Il peut s’agir d’un système d’amorti, d’un soutien de la voute plantaire, d’une lame de carbone, d’un système anti pronateur ou anti supinateur etc. L’objectif de ces technologies est de réduire les contraintes sur le pied et d’offrir un maximum de confort aux pieds. Comme pour les chaussures minimalistes, il existe toute une variété de modèle maximaliste avec plus ou moins de technologie. Quoi qu’il en soit le principe est de diminuer les contraintes sur le pied. En diminuant ces contraintes le pied à tendance à moins travailler et a s’affaiblir. La chaussure maximaliste donne une tendance à l’attaque talon avec une vitesse d’attaque au sol plus importante. La conséquence de ce type de foulée, c’est l’augmentation des contraintes sur le genou et toutes les structures anatomique sus-jacentes. La chaussure maximaliste protège le pied et décharge les mollets, mais augmente les contraintes sur le genou les cuisses les hanches et le dos.

Comment choisir sa paire de chaussure de course ?

En premier lieu, si tout va bien, c’est-à-dire que vous n’avez pas de gêne ou de douleur, pas de blessure et que vous n’avez pas d’objectif de performance, ne changez rien. En effet, la plupart des blessures en course à pied proviennent d’un changement, donc ne rien changer quand tout va bien reste une bonne solution. Cependant, si tu as une douleur, une blessure ou des séquelles d’une blessure il peut être intéressant de changer ta paire de chaussures. Pour faire le bon choix, il suffit de suivre la logique des contraintes. Le type de chaussures maximaliste / minimaliste entraine des contraintes sur des zones spécifiques. En fonction de ta zone de fragilité, tu vas donc faire en sorte de diminuer les contraintes à cet endroit. On va différencier les blessures et douleurs du pied, du tendon d’Achille et du mollet et les douleurs du genou plus toutes celles qui sont au-dessus. Pour les douleurs en dessous du genou (pied, mollet, tendon d’Achille, périostite) il faut privilégier une chaussure maximaliste pour diminuer les contraintes sur ces zones. Cependant, si ces douleurs sont corrigibles par des séances de kinésithérapie ou par le changement de matériel, il est possible de revenir sur des chaussures plus minimalistes par la suite. Mais si ce problème n’est pas traitable, alors il faudra garder ce style de chaussures. Pour ce qui est des douleurs au-dessus du genou, il faut des chaussures minimalistes pour diminuer les contraintes. Attention cependant, car un changement brutal vers des chaussures avec un indice minimaliste élevé peut être difficile pour le mollet et le tendon d’Achille. Il faut donc suivre une phase d’adaptation quand on décide de courir avec des chaussures minimalistes. Il faut laisser le temps au corps de se renforcer par des contraintes répétées et progressives. De la même manière que pour les chaussures maximalistes, si le problème peut être résolu par des soins on peut se permettre de reprendre l’ancienne paire par la suite. De manière générale, il est toujours bon d’avoir deux paires de chaussures différentes durant sa pratique hebdomadaire d’autant plus si le type de sortie varie (long ou piste par exemple) pour entrainer le corps au changement et le forcer à se renforcer par l’adaptation. Enfin pour la performance le but est d’avoir les chaussures les plus légers possibles. Il faut faire des compromis entre confort, protection et performance. Les nouveaux modèles actuels avec lame de carbone permettent de mixer légèreté et technologie avec une performance maximale.

La liste des blessures en course à pied, du sportif amateur à l’athlète professionnel